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Laufenburg, sœur jumelle du Croisic, une amitié de plus de 50 ans


En 1973, Albert Wasmer et Léon Le Cleac’h, respectivement maires de Laufenburg et du Croisic signaient la charte d’officialisation du jumelage entre nos deux villes.

Tout commence en 1970 par la venue un peu par hasard de Karl Eckert, grossiste en matériaux de bâtiment à Laufenburg. Il passe avec sa famille des vacances à Saint-Nazaire à l’hôtel « La Baule ». En promenade vers Le Croisic, la famille Eckert est séduite par notre petit port de pêche typique. Elle trouve la population charmante mais aussi capricieuse que le paysage. Mais elle achète rapidement une maison au Croisic. Malgré les contrastes – c’est ce que Karl Eckert remarque très vite – les deux villes, c’est-à-dire Laufenburg et Le Croisic ont quelque chose de commun : la population et le paysage sont extraordinaires. Cela ne suffit-il pas pour un jumelage ?
En septembre 1970, Karl Eckert aborde le sujet avec le maire de Laufenburg, Albert Wasmer. Ce dernier semble très intéressé par ce projet. En août 1970, Karl Eckert retourne de nouveau au Croisic ou un jeune homme très actif, Léon Le Cléac’h, vient d’être élu maire de la ville.
Aussitôt un pêcheur arrange un rendez-vous. Léon Le Cléac’h se montre très sensible à un projet de jumelage. Mais il veut auparavant pouvoir aborder la question avec Émile Thibault, président du Cercle Celtique, en représentation en Allemagne avec son groupe folklorique.
Ayant visité l’Allemagne (Albbruck), Émile Thibault est impressionné par ce pays et ses habitants. Le 10 octobre 1971, la ville du Croisic adresse un courrier à Karl Eckert dans lequel le maire donne son accord de principe. Le 24 septembre 1971, Karl Eckert écrit au Croisic que le maire Albert Wasmer est, lui aussi, favorable à ce jumelage. Le 17 décembre 1971 le conseil municipal du Croisic vote à l’unanimité pour le jumelage.
À Pâques, le groupe du Cercle Celtique et l’équipe de football du Croisic partent pour Laufenburg. À la Pentecôte de la même année, Léon Le Cléa’ch et son épouse visitent « la perle » du haut Rhin. Enfin, en novembre, le ministère de l’Intérieur français donne son accord.
 
Rencontre entre le cercle celtique et la chorale Saint-Martin

La charte fondatrice du jumelage est signée par les maires des deux communes Albert Wasmer et Léon Le Cleac’h le samedi 2 juin 1973 au Croisic et le samedi 6 octobre 1973 à Laufenburg. Cette charte officialise le jumelage entre le Croisic et Laufenburg. Au cours des années, plusieurs groupes ont forgé des liens durables : les équipes de football, le cercle celtique et la chorale Saint-Martin de Luttigen, les pompiers de Laufenburg et la SNSM du Croisic, le rallye-fanfare et la fanfare municipale de Laufenburg.
Le dynamisme du Comité de jumelage Croisicais et l’Amicale Franco-Allemande de Laufenburg prouve que les liens d’amitié qui se sont créés au cours de toutes ces années sont sincères et durables. « Je suis profondément convaincu que ce jumelage qui a mûri lentement mais sûrement, et qui a abouti à des liens officiels n’est pas une union passagère ni simplement un caprice sentimental » déclarait Albert Wasmer, bourgmestre de Laufenburg, en 1973 lors de la signature de la charte du jumelage.
Le Maire du Croisic, Léon Le Cleac’h lui répondait « L’acte de jumelage que nous avons ratifié de part et d’autre affirme notre désir de tout mettre en œuvre pour créer pour nos concitoyens et la jeunesse de nos deux villes des liens étroits de coopération et d’amitié. Nous espérons participer ainsi dans la mesure de nos moyens à une entente franco-allemande sincère et durable et au maintien de la paix dans le monde ».